Du p'tit Grain de Folie

Du p'tit Grain de Folie Galgo Español (levrier espagnol)

Galgo Español (levrier espagnol)

Je vous souhaite la bienvenue sur mon site

Je vous souhaite la bienvenue sur mon site


Si vous me le permettez, je vais me présenter. Je m'appelle Nathalie Henriot. J'habite, avec mon mari et nos trois enfants, en plein coeur de la Bourgogne, à Châtenoy le Royal, en Saone et Loire. (71), près de Chalon sur Saone.Vous voyez? A deux heures de Lyon, entre Dijon et Macon.


C'est dans cet écrin de verdure qu'est notre magnifique Bourgogne que je suis venue m'installer. Et tout naturellement, un jour, j'ai rêvé d'un compagnon qui partagerait ma vie sans me juger, sans me poser de question, qui accepterait d'être à  mes côtés, tout simplement et de m'accompagner dans mes folles randonnées ou mes longues ballades dans les beaux vallons, les majestueuses forêts de cette région que j'aime tout particulièrement.


Il me fallait un chien, oui, mais pas n'importe lequel. Un chien qui n'aboierait pas afin de ne pas risquer déranger le voisinage. Un chien qui ne dégagerait pas d'odeur et un chien assez sensible pour aller avec mon caractère. Je ne recherchais pas le chien parfait mais simplement un ami qui me correspondrait, avec qui je me sentirais bien.


Et vous savez quoi? je l'ai trouvé! OUI, le LEVRIER.


C'est ainsi, qu'en 2002, Tina Twin, une ravissante Whippet (lévrier anglais) arriva à la maison et bouleversa notre vie. Car, si j'avais eu envie d'un chien, mon mari, pas vraiment!! Et pourtant, lorsque je tins Tina pour la première fois dans mes bras, son regard ne se fixa pas sur moi en premier lieu, mais bel et bien sur ........ Pierre, mon mari!!!!


Tina devint la chienne de Pierre, le suivant partout, l'attendant, l'admirant, lui parlant même!!! Pierre, lui, aimait tant sa chienne qu'il se remit au jogging pour avoir le plaisir d'aller courir avec elle.


Puis un jour il me dit : Tina se sent seule lorsque nous partons au travail. Pourquoi ne pas accueillir une autre whippet?


C'est ainsi que Toscane (Upsala Queen de son vrai nom) vint agrandir notre si jolie famille en 2003. Toscane la douce, Toscane, ma petite crème à l'inverse de Tina la Tornade!! Un concentré d'amour à l'état pur, un regard à vous y plonger pendant des heures, une tendresse à fleur de peau. Ma Toscane. C'est en moi qu'elle mit toute sa confiance et chaque jour je la remercie d'accepter de faire partie de ma vie.


Comme une passion née, elle grandit aussi. Lors d'une exposition canine - car oui, la passion m'avait gagné et j'arpentais expos, terrains de poursuite à vue sur leurre, livres qui s'entassent sur mon bureau......., bref, lors d'une expo donc, je "tombe" littéralement en extase, en admiration devant un lévrier dont je ne savais rien ou presque : Le Galgo Espagnol. Quelle élégance, quelle finesse, quelle silhouette, quelle démarche aérienne........ Je nageais dans le bonheur rien que de le voir évoluer sur le ring.


C'est ainsi qu'au printemps 2006, arriva chez nous ma merveilleuse : Bella Pequenita alias Betty. Je vais à présent vous parler du Galgo Espagnol.


Mais je vous en parlerai sommairement car, avec l'aide précieuse de deux amies, j'ai décidé de créer un fascicule qui rendrait hommage à cette race merveilleuse, noble et si confidentielle en France. Ce fascicule est à votre disposition pour vous présenter au mieux, grâce à ses documents divers et variés, ses nombreuses photos et ses dessins, ce noble lévrier.


Sachez cependant que si vous acquérez un jour un Galgo Espagnol, votre vie en sera irréversiblement bouleversée. Le Galgo Espagnol est un lévrier de taille moyenne - de 60 à 68 cms pour les femelles - de 62 à 70 cms pour les mâles.  Faisant partie du Groupe 10 (les lévriers), on peut distinguer deux catégories : a poils ras ou à poils durs. Le standard détaillé de la race se trouve dans le fascicule.


C'est un lévrier qui chasse le lièvre et comme la chasse avec le lévrier est interdite en France, il s'adonne avec ardeur à la PVL (Poursuite à Vue sur Leurre) où il excelle et "s'éclate". Membre d'un Coursing Club des Lévriers, j'emmène régulièrement mes lévriers en entrainements. Betty a passé en 2007 son brevet avec succès et pourra, cette année participer à des concours et championnats.


Betty a commencé tout bébé les concours de beauté. A 6 mois, elle obtint son premier "Très Prometteur" en classe bébé, puis un Excellent en classe Jeune et un CACS et un RCACIB à l'expo de Macon en Septembre dernier.


Betty, comme tous les Galgos est un lévrier ultra sensible. Elle est d'une extrème douceur avec les enfants, les humains et déborde d'énergie sur les chemins de promenades. C'est un lévrier endurant, capable de courir à une grande vitesse pendant longtemps. A la maison, elle est calme et apprécie tout particulièrement le confort. Ce serait un chien parfait si on occultait le fait que, comme tout lévrier qui se respecte, le Galgo Espagnol est "voleur"! Alors, ne laissez jamais un plateau de fromages sans surveillance, ou un gigot ou je ne sais quoi d'autre.................


Vous doutez encore de ma passion?


En 2007, est née, quelque part en France, une petite : Café Crème (Corail pour les intimes). Une petite Whippet qui fait la joie de la famille, un vrai bout-en-train cette puce!


En 2007 est née une formidable envie de devenir éleveur amateur de Galgos Espagnols et Whippet.


Les Galgos, parce qu'il y a peu d'éleveurs en France et que je souhaite contribuer à la conservation du standard de la race et je pense sincèrement que Betty sera une formidable maman en raison de sa bonne conformité au standard et surtout, en raison de son caractère si doux et stable. Belle et bonne à la fois!!


Les Whippet, parce que j'ai trouvé la lignée dont je rêvais, une conformité parfaite au standard, et que je souhaite me faire plaisir en produisant un whippet de beauté et pouvant se révéler un coureur émérite!!! Encore beau et bon à la fois.


Bonne Visite!



L'alliance de la beauté et de la tradition

L'alliance de la beauté et de la tradition

Je pourrais vous parler du Galgo Espagnol pendant des heures tant ma passion est grande!


Sachez que ce lévrier était connu dès l'Antiquité  par les Romains. Mais son implantation en Espagne est antérieure à cette époque!Pour certains, le Galgo serait un descendant du Sloughi, introduit en Espagne au IXème siècle par les Maures. Prisé par la noblesse espagnole, et surtout employé pour la course où il se révélait plus petit que le Greyhound. Le Galgo, encore très utilisé par les chasseurs espagnols, est rare en France.


Eumétrique, sublongiligne, solide, élégant, le Galgo Espagnol est très harmonieux. C'est un lévrier très musclé, son ossature est compacte. Sa peau est solide, souple et rose. Allure typique : le galop. Trot allongé et rasant. Observez le trotter - On croirait qu'il danse, c'est un spectacle époustouflant!


Donc, en Espagne, le Galgo chasse le lièvre. En France, cela est interdit. Alors, que proposer à ce lévrier épris de courses folles lors de vos promenades? De la P.V.L. - Poursuite à Vue sur Leurre.


Sur un parcours donné, représentant la fuite d'un lièvre, un système de poulies, treuillé par un moteur simule une course. Au bout de la corde, des banderolles pour que le Galgo puisse suivre ce leurre. Le parcours n'est pas droit, mais zigzaguant comme le ferait un lapin affolé par la bête le poursuivant.


Admirez-le, mordant la poussière, s'envolant la gueule grande ouverte à la poursuite de ce leurre si rapide! Il vole, tel un ange au-dessus des haies, il pose à peine ses pattes si musclées sur le sol qu'il est déjà propulsé vers le ciel. Il fait corps avec le vent, il semble si aérien, son fouet lui servant de gouvernail. Plongez votre regard dans le sien. Vous y verrez alors le bonheur suprème, une joie incontestable et même s'il pleut ce jour-là sur le terrain d'entrainement, son comportement vous remerciera au centuple.



Présentation

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En promenade, il est un excellent compagnon, flanant de-ci, de-là, poussant quelques sprints après les oiseaux, après n'importe quoi. On dirait qu'il se fait son petit film dans sa tête et qu'il part chasser vaillamment! Il ne part jamais bien loin, après une folle virée à travers champs, il revient sagement vers vous. Mais comme le rappel n'est pas son fort, attendez-vous à "l'attendre" un peu!! Apprenez-lui très tôt le rappel, c'est un bon conseil.


Avec ses congénères, c'est un compagnon très agréable, jamais agressif, toujours stable. Cela est un très bon atout.


Avec les enfants, il est PARFAIT. Jamais un "mot" de travers mais veillez tout de même à "éduquer" vos enfants, un animal se respecte, et un lévrier est très sensible. S'il ne se sent pas respecté, il en sera  malheureux et si un enfant l'ennuie, il se lèvera, partira dans une autre pièce, tout simplement.


Avec ses maîtres, il est d'une douceur extrème. Il est attentif à toutes vos émotions. Si vous êtes triste, il sera vers vous, à vos pieds, tout contre vous sur le canapé si vous le lui autorisez. Il sera alors votre confident, votre psychologue. Il écoute, vous apaise et pose son regard si doux sur votre peine. Flop!! Envolée la tristesse.


Si vous êtes d'humeur badine, alors là, il est d'ac! Il bondit, vous invite au jeu car il aime jouer, vous présente sa laisse car il ADORE les ballades. Bref, le Galgo s'adapte à toutes sortes de situations.

Présentation

Mais, et je tiens à le dire haut et fort, on ne prend pas un Galgo Espagnol pour le laisser enfermé à longueur de journée dans un appartement. C'est un lévrier! Il a besoin de pouvoir se défouler quotidiennement, de feugner des odeurs diverses - autrement dit, de lire la gazette canine du coin! Il a aussi besoin de vous. Bien sûr que vous pouvez vous absenter, mais de là à le laisser seul toute la journée! Non! Il est trop sensible pour cela.


Le Galgo Espagnol n'est pas un chien fragile. Il est robuste, d'humeur égale, ne présentant aucune tare génétique. Pas besoin de soins quotidiens, mis à part les bisous qu'il adore!!


Une personnalité hors du commun, un charme fou, le Galgo Espagnol se décline en deux catégories : le poils lisse et court et le poil dur.


Avec les étrangers, il est plutôt réservé. Il n'aboie pas, ne dégage aucune odeur corporelle car n'ayant pas de sous-poil. Il ne craint pas le froid mais l'humidité et le vent.


En Espagne, le terme Galgo désigne le lévrier en général. Au féminin, Galga.

Présentation

On compare souvent le Galgo au Greyhound. Le standard ne permet pourtant pas la confusion. Le Galgo est plus allongé que le Greyhound et de format moyen. 60 à 68 cms pour les femelles, 62 à 70 cms pour les mâles. La tête du Galgo est plus allongée, fine et ciselée avec un stop très peu accentué. Au repos, les oreilles sont portées "en rose". Les yeux sont en amandes, de préférence foncés. Le regard est doux et calme, réservé, à l'image de sa personnalité d'ailleurs. Son cou est long et fort. Le tronc est rectangulaire avec une légère concavité du dos et une convexité du rein. La cage thoracique est ample et n'atteint pas le coude. Les côtes sont bien visibles la poitrine est haute, le rein est long et fort. La musculature est longue et vigoureuse. Le ventre est levretté. Le fouet, très typique de cette race. Il est très long, fort à la racine et attaché bas. Il s'allonge et retombe en faucille, avec, au repos un crochet latéral terminal. En mouvement, le fouet sert de balancier, fouettant l'air.....


Question couleurs, elles sont toutes admises. Les plus typiques sont : fauves, bringés, noirs, rouges, blancs... La pigmentation doit être bien marquée.


Si vous entendez parler de Galgo barbudo cela signifie que son poil est dur et qu'il a une sorte de barbichette.


C'est une race très confidentielle, peu de naissances en France. Les éleveurs se comptent sur le bout des doigts mais sont tous des passionnés qui sauront vous guider dans le choix de votre compagnon.


Son éducation est très facile car il a toujours ce désir de vous faire plaisir. Très attentif, il vous impressionnera par sa rapidité à emmagaziner les informations. Jeune, il est fougueux, l'éducation est indispensable pour une vie en parfaite harmonie. Toujours dans la douceur, jamais de brutalité avec ce lévrier hyper sensible

Présentation

Optimiser l'accueil de votre chiot et son intégration parmi vous.

Optimiser l'accueil de votre chiot et son intégration parmi vous.

Vous venez d'acquérir un chiot Galgo Espagnol et vous vous posez un tas de questions. Que faire s'il pleure, dois-je le laisser seul ou avec nous dans le lit, quand lui donner ses repas, beaucoup de promenades ou non, comment l'éduquer à la propreté.......


Ce petit être qui arrive chez vous, qui va vivre avec vous 24h/24, n'oubliez jamais que c'est un être vivant, avec des sentiments éprouvés, tout perdu d'avoir quitté sa fratrie, sa mère........ Il va vous falloir beaucoup d'amour pour aider ce petit bout à oublier sa première maman, mais ne vous inquiétez pas, un chiot s'adapte très vite et le maître mot pour vous sera : la Cohérence.


1 - L'arrivée dans votre foyer


Vous venez de parcourir de nombreux kilomètres pour aller chercher votre petit Galgo. A présent, il est là, dans vos bras. L'éleveur vous aura probablement donné un bout de sa couche, portant l'odeur de sa fratrie afin qu'il passe ses premières nuits relativement calme. Il risque d'être un peu malade en voiture la première fois, munissez vous d'un drap de bain afin d'éviter un petit désagrément.


En arrivant à la maison, il va appréhender son nouveau territoire. Laissez-le faire. Il va vite trouver sa panière, son refuge, avec le morceau de tissu familier. Très vite, il va se sentir en confiance, c'est à ce moment que vous devrez le sortir et lui dire : va faire pipi. S'il s'est soulagé, faites-lui une grande fête, bisous, caresses, il ne va pas en revenir! "je fais pipi dehors et ils aiment ca? ouah! je recommencerai alors!!".


Si vous avez des enfants, dîtes-leur surtout que ce nouveau petit compagnon n'est pas un jouet. Ils doivent apprendre à le respecter en tant qu'être vivant. Il a besoin de calme, pas de cris, de gesticulades, de petits corps d'enfants dans la panière du chien. Sa panière, c'est son refuge, son dodo à lui. Aimeriez-vous qu'on vienne en pleine nuit vous papouiller, remuer dans votre lit?


Le premier soir, il ne mangera probablement pas ou très peu. Pas de panique, il est perdu, le soir arrive avec son cortège de peurs, ne le forcez pas.


2 - Premières nuits


Si vous décidez que petit Galgo dormira dans le salon, alors, il devra en être ainsi toujours. Si vous craignez qu'il ne fasse ses besoins partout, je vous conseille d'opter pour un Vary Kennel ou une cage. Il y sera chez lui, son petit nid et vous, vous ne craindrez pas un oubli. Par ailleurs, un chiot ne faisant pas à l'endroit où il dort, il apprendra la propreté bien plus rapidement. Et lors de vos sorties courses etc.... vous partirez l'esprit tranquille, votre petit bout étant en sécurité dans sa cage. N'ayez pas de crainte. La cage n'est pas ressentie comme une punition si elle offre tout le confort nécessaire : une panière douillette, un bol d'eau au cas où vous partez quelques heures, ses jouets et nonos....


La première nuit sera peut-être difficile pour vous comme pour lui. Tout s'éteint dans la maison, plus de bruit et bébé Galgo se sent éperduement seul. Peut-être se recroquevillera t'il en attendant sagement le lendemain matin, mais peut-être pleurera t'il? En deux ou 3 nuits, il aura pris confiance et se calmera vite. Mais vous devez être cohérent. Si vous le prenez avec vous, dans votre lit, il pensera que ce sera comme ca à chaque fois qu'il se mettra à pleurer.


3 - Bébé s'adapte et mange


Le lendemain de son arrivée, bébé Galgo devient plus hardi. Sa petite queue se met à remuer un peu plus qu'hier et il mange!!! Veillez à lui donner ses repas à heures régulières, cela lui donnera de bons repaires très vite. Un chien doit être bien réglé, la propreté s'acquiert ainsi bien plus vite. Mis à part ses croquettes de bonne qualité pour une belle ossature, de beaux aplombs, offrez à bébé une vache qui rit chaque jour, une sardine à l'huile une fois par semaine pour la beauté de son poil. Jamais, jamais de sucreries ni de chocolat. Votre chiot commence alors à vous connaître, prenez le souvent sur vous, jouez avec lui, faites-lui faire quelques petites promenades. Je vous conseille de garder la même marque de croquettes que l'éleveur de bébé dans un premier temps.


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4 - Pourquoi petites promenades?


A cause de son squelette, fragile, étant tout petit. Votre Galgo va grandir jusqu'à 12 mois mais ne sera réellement fini que vers 2 ans! Alors, n'allez pas l'éreinter dans une grande randonnée où il pourrait gâcher irrémédiablement ses aplombs et souffrirait toute sa vie. De petites ballades quotidiennes suffisent et beaucoup de dodos, c'est un bébé de 2 mois et demi qui arrive chez vous, pas un athlète! Mais il le deviendra!!


5 - La propreté


Le Galgo Espagnol est un lévrier très propre. Il arrivera chez vous pratiquement propre probablement. Evidemment, il va être perdu les premiers jours et si vous ne lui montrez pas bien où il doit faire, il va se soulager là où il peut. Un bébé de deux mois et demi fait pipi environ toutes les deux heures. Sortez le souvent, dites lui toujours les mêmes mots, pas besoin d'un roman : fais pipi. Et toujours de grands calins, voire une croute de fromage s'il fait à l'endroit prévu. Soyez attentif aux signes qu'il vous envoie. Il tente de vous demander, regardez-le souvent!


En très très peu de temps votre bébé sera propre mais veillez toujours à le sortir après chaque jeux, après une sieste, après manger.


6 - Première laisse


La marche en laisse est obligatoire si vous décidez d'aller en ville avec votre bébé. Apprenez lui tout d'abord à la maison, en l'habituant progressivement au collier, puis à l'attache. En peu de temps, il va comprendre ce que vous attendez de lui et s'il marche vers vous, félicitez-le avec une friandise pour chiot. N'oubliez jamais que la récompense est bien plus instructive que la répression. Puis, passez à la seconde phase, dans le jardin. Apprenez-lui à être toujours du même côté, à ne pas zigzaguer. Laisse courte dans un premier temps, l'apprentissage doit être un jeu pour lui. Il est encore bébé!! Appelez-le par son nom, dîtes souvent le mot promenade. Il associera ainsi promenade (qu'il adore) avec le mot "laisse" et cet instrument deviendra vite matière à joie folle!!

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7 - Le Rappel


Il est plus qu'important. Il est Essentiel. Ne commencez pas l'éducation d'un chiot avant 3 mois. Il est trop petit et ne comprendrait pas. Mais à 3 mois, commencez à le faire tenir en place sans bouger et vous vous éloignez et l'appeler. Tout d'abord, il va continuer de jouer, mais si vous l'appelez par son nom plusieurs fois en lui intimant l'ordre de venir : "bébé, viens". Toujours le nom du chien en premier, puis l'ordre : il va venir, tôt ou tard, alors félicitez-le grandement. Utilisez la ruse : une croute de fromage tendue, il viendra!!


Faites alors ces exercices en lieu fermé, chez vous, tous les jours, pas plus de 2-3 minutes. Puis, quand votre chiot maitrise l'ordre, passez en extérieur, en vous éloignant de plus en plus.


C'est ainsi que, progressivement, vous pourrez lacher votre lévrier dans les bois, en promenade, plus tard, car, tant qu'il est petit, PRUDENCE!!


Mais, lorsque vous apprenez un ordre nouveau à votre animal, ne travaillez jamais plus de 5 minutes, vous le lasseriez et vous vous fatigueriez!!!!!



J'ai mis en pratique tous les conseils que je vous livre ici et je peux vous assurer que mes 4 lévriers vivent en parfaite harmonie. A la maison, la hiérarchie est respectée car la première arrivée est toujours la première servie en tout : les repas, les caresses, les récompenses, la mise du collier etc.....


En extérieur, les gens n'en reviennent pas de me voir me promener avec mes 4 lévriers sans laisse. Quand je les appelle, ils reviennent, toujours! L'apprentissage est indispensable et nous, humains, devont rester cohérent!


 


 


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Les origines du Galgo Espagnol

Les origines du Galgo Espagnol

L’origine du Galgo remonte aux plus anciennes civilisations. Selon les théories actuelles les plus accréditées, françaises et allemandes, les premiers chiens ne furent pas des bergers mais des chiens de chasse. La cynophilie française attribue l’origine de tous les canidés, en Europe à un chien appelé « CYNODICTIS », en Allemagne appelé « TOMARCTUS », descendant du « CYNODESNUS » duquel sont issues quatre lignées parmi lesquelles les « LEINIERI » donnèrent naissance à nos lévriers.

Datant de l’époque Néolithique, on peut apprécier sur les peintures rupestres d’Almera et d’Altamira des chiens de type lévrier et, étant donné que l’on en trouve de nombreuses représentations au cours de civilisations différentes, il est pratiquement impossible d’en déterminer l’origine précise. Cependant, on peut affirmer que de Mésopotamie et de Macédoine ils migrèrent aux régions sahariennes et soudanaises et qu’ils se fixèrent dans toute la région arabique ainsi qu’en Afrique du Nord.

Dans la culture arabe,  le lévrier est un animal noble, et des documents nous apprennent de façon certaine que les femmes allaitaient les chiots lévriers pour soulager les chiennes Sloughi qui avaient des portées nombreuses. La plus ancienne description figure sur la tombe de Antef, au XXVII a. J.C.

 La culture égyptienne vénéra ce type de lévriers que l’on appela plus tard « Pharaons » et qui figurent en peintures entre 2000 et 3000 a.J.C. sur les stèles de divers édifices funéraires. Ceux qui tuaient ce genre de chiens en Egypte encouraient la peine maximale et l’on trouve de nombreuses momies de ces animaux aux côtés de leurs maîtres dans les mastabas funéraires.

Les cultures grecques et romaines utilisèrent les lévriers en art cynégétique. A partir du Vème siècle a. J.C. il existe de nombreuses représentations sous formes de sculptures, vases rituels, gravures, et surtout dans les écrits de Xenophon et de Platon qui mentionnent explicitement le lévrier. Les grandes civilisations s’enrichirent toujours des conquêtes et les grecs suivis des romains pratiquèrent la chasse comme préparation à la guerre et comme loisir, utilisant les lévriers dans les deux cas.

L’historien grec de Nicodémie, Flavio Arrien, au IIème siècle de notre ère, dans son fameux « Traité de la Chasse », créa pour la première fois une sorte de manuel du bon « Galguero ». Il y conseille l’alimentation la plus adaptée aux lévriers pour qu’ils soient plus efficaces à la chasse, les soins à leur donner et le comportement qu’il faut avoir à leur égard. Il donna des principes d’élevage pour la compétition qui furent appliquées avec le plus grand succès. Il fut aussi le premier à distinguer officieusement le lévrier à poil dur dit « Segusin » et le lévrier à poil ras de la race des « Vertragi ». Il raconte comment toutes les classes sociales chassaient : riches, classes moyennes ou pauvres donnant un aperçu de l’importance de la chasse sur le plan social.

Cette œuvre est le premier document important dans lequel se précisent une série de races de lévriers tous issus de la même origine : Sloughis (lévrier arabe), Salukis (lévriers persans), greyhounds (lévrier anglais), lévriers afghans, du Kirghizstan et Galgos espagnols, parmi d’autres races moins importantes dépendant de régions géographiques, cynégétiques et environnementales déterminant les différences morphologiques actuelles.

On dit qu’ Alexandre le Grand avait un lévrier appelé « Peritas » et qu’à sa mort il fit construire une ville à laquelle il donna son nom en souvenir de tous les bons moments passés avec lui.

L’histoire du lévrier se confond avec l’histoire de la chasse. Depuis la Préhistoire l’homme devait chasser pour subsister et il utilisait le lévrier pour sa rapidité et sa fierté.

On le retrouve en Egypte et au Moyen Orient sur les tapis, peintures et sculptures de l’époque, avec d’autres renseignements, témoignant de l’existence du lévrier, non seulement chez les Pharaons, Généraux et autres personnes célèbres, mais aussi dans les habitations pauvres. On le considérait comme un animal noble et une loi interdisait de les tuer sous peine de mort.

On retrouve leurs silhouettes sur les colonnes, les murs, les temples et les tombes des Pharaons, preuve de l’estime qu’ils leur témoignaient.

La chasse, par conséquent l’existence des lévriers, atteint son apogée au Moyen Age. L’Espagne n’est pas une exception : le Galgo avait accompli un immense trajet, venant de l’Orient lointain, à travers l’Arabie et l’Afrique du Nord. Il traversa la mer avec les Maures et remonta peu à peu jusqu’au Nord de notre pays, devenant un des chiens de chasse les plus célèbres du XVème siècle.

Quoiqu’à cette époque le lévrier ait accompagné le plus souvent la chasse à cheval, avec la lance et la fronde, on l’utilisait surtout pour le lièvre à cause de sa rapidité, et on organisait des chasses et des compétitions de vitesse.

On lâchait le lévrier à la poursuite des cerfs, des sangliers et des ours pendant les chasses organisées par les rois et la noblesse. C’est ainsi que Don Juan I d’Aragon mourut à la suite d’une chute de cheval alors qu’il poursuivait une louve avec ses lévriers.

On raconte du Cid qu’il soignait ses lévriers avant d’aller à la chasse.

Miguel de Cervantès, dans le premier Chapitre de son immortel « Don Quichotte », fait mention du « Galgo de course ».

On a écrit que les Galgos avaient souffert d’une pénible et longue transformation au cours des quatre derniers siècles due à la déforestation et à une utilisation du Galgo exclusivement comme chasseur de lièvre. Pourtant, après avoir étudié les nombreuses représentations de lévriers dans l’art du Moyen Age, d’après des gravures et des peintures, il apparaît que ces chiens étaient utilisés dans la vénerie. Leurs têtes étaient allongées, leur profil incurvé avec des proportions identiques crâne/face, le cou long de coupe ovale, la poitrine large et profonde, la croupe, le fouet et les extrémités très semblables aux caractéristiques de nos Galgos actuels.

De cette époque datent des peintures et des tapisseries où l’on peut voir des hommes tenir en laisse des lévriers attachés par couples, ce qui prouve qu’il existait une authentique culture cynégétique où le lâcher de lévriers existait déjà.

Sur la fresque de l’ermitage de San Baudelio près de Soria, datant de 1130, on peut voir une chasse aux lièvres où apparaît un Galgo bicolore ainsi que trois Galgos dont la morphologie est très proche du standard du Galgo espagnol.

Ces Galgos, à l’origine de ceux qui vivent dans la péninsule ibérique, joints à ceux que les celtes et les carthaginois amenèrent,  vécurent et se croisèrent avec ceux qui accompagnaient les lévriers grecs, romains, wisigoths et arabes. (sans parler des autres civilisations qui s’établirent dans la péninsule) Ils procèdent sans doute tous d’une souche commune, ce sont ceux que nous appelons les Galgos espagnols, Galgos qui parvinrent à conserver leurs caractéristiques morphologiques du XIV et XVème siècles jusqu’à la fin  du siècle dernier, période à laquelle remontent les premiers croisements avec des greyhounds.

On a beaucoup écrit sur l’origine des deux races, débattant de laquelle des deux est la plus intacte. Personne ne peut contester que le greyhound a conservé sa pureté contrairement à ce qui est arrivé à notre Galgo espagnol, essentiellement parce que l’activité sportive à laquelle on destinait le greyhound ne se trouvait pas favorisée par un croisement quelconque. Mais surtout parce que notre pays est le seul à disposer de terrains de chasse au lièvre si différents en superficie, climat et en environnement.

Curieusement, durant les XVI,XVII et XVIII, l’Espagne exporta en Irlande et en Angleterre une grande quantité de Galgos espagnols lesquels contribuèrent à la conformation du galgo anglais, soit du greyhound. Cependant, au début du XX, et une fois organisée la compétition de vitesse dans notre pays, on commença à croiser nos Galgos avec les galgos anglais, occasionnant de grands dégâts dans la race jusqu’aux années 70.

 

Pour comprendre ce croisement il faut bien connaître les principales différences qui existent entre les deux races, différences que nous allons ainsi résumer :

 

GREYHOUND (galgo anglais) GALGO ESPAGNOL

 

crâne large/région frontale courte   crâne étroit/région frontale longue

 

dépression fronto-nasale marquée dépression fronto-nasale légère

 

oreilles droites en éveil oreilles semi-dressées en éveil

 

coupe du cou circulaire   coupe du cou ovale

 

thorax en tonneau   thorax profond et large

 

poitrine profonde arrivant au coude poitrine moins profonde et n'arrivant jamais au coude

 

 

région lombaire courte région lombaire longue et puissante

 

croupe arrondie croupe en pupitre

 

musculature courte et globuleuse musculature plate et large

 

pieds de chat    pieds de lièvre

 

fouet court et large   fouet long, souple et en crochet

 

 

 

Pour résumer, le Galgo espagnol a une morphologie destinée à la chasse de moyenne et de grande endurance, mais avec une souplesse suffisante pour ne pas se blesser pendant les flexions du corps et les changements de rythme imposés par le lièvre pendant la course. Pour conclure, le Galgo espagnol est un coureur tout terrain.

 

 

    Bartolomé Ramirez Castro

Francisca Elena Pérez Fernàndez